top of page

COVID19 :  UN   NOUVEAU   VARIANT  RUSSE ENCORE  PLUS  MORTEL !!

         

Vous venez de lire le titre type d’une fake news!  

 

L’expression anglaise “fake news” signifie fausses nouvelles , elles désignent des informations fausses ,  qui souvent sont volontairement "truquées".

L’une des fake news les plus connues est le soutien du pape François à Donald Trump quand il était candidat à la présidence des Etats-Unis.

Mais aussi une vidéo de l’aéroport de la ville de Miami inondé après le passage de l’ouragan Irma. En fait, il s’agissait d’une vidéo d’un homme marchant dans une zone remplie d'eau de l’aéroport de Mexico, la capitale du Mexique.

 

Les fake news ont toujours existées, il y a quatre-vingt ans un comédien avait effrayé des américains en faisant croire à une invasion martienne à la radio.

Mais aujourd’hui, elles ont beaucoup d’impact à cause de la puissance des réseaux sociaux. Sur ces réseaux, la diffusion des fausses informations est rapide, ces "fake news" peuvent  s'étendre sur l'ensemble de notre planète en un rien de temps, sans obligation de les vérifier.

Or pour être un citoyen libre et responsable chacun doit apprendre à bien vérifier ses sources. Les enseignants sensibilisent les élèves et leurs fournis les outils nécessaires pour bien identifier les sources de l'information reçue et développer leur esprit critique.

Plutôt que de croire n’importe quelle info sans réfléchir , un minimum de prudence est désormais nécessaire .                                                                                   

POURQUOI ?

Pourquoi propager des fausses informations, et bien il y a trois raisons qui expliquent l’engouement et la crainte suscités par ce phénomène . 

​

  • Tout d’abord, une propagation inédite des fausses nouvelles dans le temps (six fois plus vite que les informations vraies) et dans l’espace, la capacité de toucher des milliers, voire des millions de personnes en un temps record.

​​

  • Ensuite, une tendance à un enfermement dans des bulles informationnelles, une forme de confort cognitif* qui fait généralement peu de cas de la vérité, se contentant d’un zest de véracité. (ndlr: *cognitif: qui se rapporte à la faculté de connaître )

​​

  • Enfin et surtout, une dépossession partielle du pouvoir de désinformer des acteurs classiques — les États et leurs services spéciaux associés aux grands médias — au bénéfice d’une myriade d’acteurs hétérogènes qui, avec peu de moyens, peuvent mener de véritables campagnes d’intox et déstabiliser une entreprise, l’image d’un produit ou de toute la marque, directement ou indirectement.

​

COMMENT REPÉRER UNE FAKE NEWS ?

  • aller au-delà du titre en lisant l’article en entier pour voir si le contenu est crédible ou s’il ne s’agit pas d’humour ;

​​

  • vérifier la date et le caractère plausible des événements énoncés ;

​​

  • identifier clairement la source en explorant son site web, c’est-à-dire son but (« qui nous sommes »), ses autres publications, sa page « contacts » ;

​​

  • identifier également l’auteur, son existence réelle, sa légitimité, ses autres écrits ;

​​

  • vérifier ce que disent les experts sur le sujet ;

​​

  • vérifier l’orthographe de l’article 

 

LES SENIORS PARTAGENT SEPT FOIS PLUS DE FAKE NEWS QUE LES PLUS JEUNES 

D'après une étude menée par trois chercheurs en sciences politiques (Andrew Guess, Jonathan Nagler et Joshua Tucker), les seniors sont bien plus à même de partager des « fake news » que les autres.

Pour le savoir, ils ont analysé le comportement sur Facebook de 3500 Américains, en le corrélant à un questionnaire sociologie et politique. 

Le but : savoir qui est le plus à même de diffuser des fausses informations. 

Et le résultat est sans appel : les plus de 65 ans partagent deux fois plus de fausses infos que le groupe d’âge du dessous (les 45-65 ans), et 7 fois plus que les plus jeunes (18-29 ans). En clair, plus on vieillit, plus on diffuse des fake news.

​

Quiconque peut diffuser une fausse information, il serait donc peut être temps de revoir notre façon de s'informer et de privilégier les sources fiables !

 

                                                                                                   Manel BENFOUZARI, 2E

bottom of page