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LE parcours du combattant pour les parents d'enfants autistes

 

 

Chaque année plusieurs milliers d’enfants autistes ne sont pas acceptés dans des établissements scolaires, ce qui oblige les parents à déscolariser leurs enfants sans aucune autre alternative. C’est le début du parcours du combattant.


Samira Belmahi, 43 ans, mère au foyer, est installée aux Émirats Arabes Unis depuis 11 ans. Son enfant atteint d’autisme sévère a été déscolarisé pendant près de deux ans faute de place et de structure adaptée dans les écoles. Elle a constaté que pendant cette douloureuse période le comportement de son fils s’était fortement dégradé. 

 

Heureusement maintenant il est scolarisé à Dubaï dans un établissement adapté à son handicap dans lequel l’apprentissage s’effectue en fonction de son potentiel.

Samira va nous expliquer comment elle a géré cette situation avec son fils Samad. 

 

A 4 ans le diagnostic était tombé ; Samira apprenait que son fils Samad était autiste avec troubles de comportement. Son parcours scolaire fut chaotique dès son plus jeune âge.

 

« A son plus jeune âge, Samad était scolarisé à Théodore Monod à Abu Dhabi mais les difficultés sont vite apparues en Petite Section ce qui nécessita très vite la mise en place d’une AVS (Assistante Vie Scolaire) afin de l’aider dans son parcours scolaire. Malheureusement cela ne fut pas suffisant. Au vu du manque d’interaction avec les autres élèves et un retard de langage sévère, la direction de l’école me demande de scolariser Samad dans un établissement spécialisé. Ce fut un véritable choc ! » 

 

Samira refusa cette idée, croyant au potentiel de son fils à pouvoir suivre une scolarité normale. La famille décide alors de rentrer en France pour offrir une meilleure prise en charge à Samad. 

 

Ce fut là encore un échec. Les structures scolaires n’étaient pas adaptées pour les enfants atteints d’handicap : les professeurs pas toujours formés, l’Education Nationale embauchait des AVS avec peu d’expérience et aucune formation dans ce domaine ce qui les poussent souvent à démissionner en milieu d’année scolaire. Il ne faut pas non plus occulter le peu de structure adapter à ces enfants et lorsqu'elles existent les listes d’attentes peuvent atteindre plusieurs années. 

 

Après 5 ans de difficultés au quotidien et peu de résultats, le choix de revenir aux Émirats se présenta comme une évidence.

 

Malgré une première année à chercher une école à Abu Dhabi sans résultat, Samira s’est tournée vers plusieurs structures scolaires adaptées aux enfants autistes à Dubaï. Son choix s’est vite porté sur WIDAD Center offrant un solide cursus académique et une structure adaptée à son handicap.

 

Aujourd’hui Samad est âgé de 14 ans.

 

1 enfant sur 100 naît autiste alors les écoles ont une responsabilité. Elle doivent prendre en compte leurs existence et apporter des solutions pour les intégrer et leur apporter l’enseignement auquel tout enfant a le droit 

 

Malgré tout ça, le parcours du combattant n’est toujours pas terminé. D’après Handicap.fr, 95 % des personnes autistes en Europe sont au chômage! N’est-il pas temps que l’autisme devienne cause nationale et internationale ?

Shamsi Belmahi, 2nd C

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